Brésil

Durée du voyage : 15 jours en juin 2019

Alors le Brésil fait partie de mes pays coup de cœur et je ne m’y attendais pas du tout.

D’un côté, j’avais entendu beaucoup de positif de la part des voyageurs mais du côté de mes proches, on me parlait beaucoup d’insécurité : je connais quelqu’un qui a eu des problèmes la bas, on m’a dit qu’on ne pouvait pas sortir tout seul, …

J’y allais donc avec beaucoup d’appréhension. Tellement d’appréhension que je me suis rendue malade. Le matin de mon départ, je partais vers 17h, au niveau de mon ventre ça n’allait pas du tout. J’ai essayé de dormir un peu mais rien n’y faisait je n’étais vraiment pas bien. Je suis arrivée à l’aéroport, j’ai déposé mes bagages et je me suis assise. J’ai senti la fièvre monter. J’étais dans un autre monde. Je voyais l’heure passer, je me suis motivée pour passer la sécurité.

D’habitude je sors de moi-même les affaires qu’il faut sortir mais là j’étais en mode zombie, je ne captais rien à ce qu’il fallait faire. Pourtant j’ai l’habitude. J’ai ensuite déambulé jusqu’à ma porte d’embarquement qui était bien évidemment trop loin, beaucoup trop loin. Et je me suis assise en attendant désespérément que l’embarcation commence. Je suis rentrée dans l’avion, me suis assise à ma place. L’hôtesse nous a proposé des friandises et des boissons et là je me suis dit « foutu pour foutu, vais prendre une bière, ça ne pourra pas être pire ». Et bien croyez-le ou non après l’avoir bue j’étais en pleine forme. Elle m’a requinqué.

Je suis arrivée au Brésil au matin en pleine forme, plus de mal au ventre 😉

Comme je l’ai dit plus haut, on m’a beaucoup fait flipper par rapport à l’insécurité, donc mon objectif premier était de ne pas aller à Rio de Janeiro. J’ai donc fait mon planning en fonction de ca.

ILHA GRANDE

Donc en sortant de l’aéroport je suis allée directement à Ilha Grande, une petite île à quelques heures de Rio de Janeiro. J’avais réservé un transfert depuis la France (Rio / Ilha Grande / Paraty). On a roulé 2 heures environ puis nous avons pris un ferry.

Et là Welcome to paradise !!!!

Cette île est top. Un vrai petit paradis. Pas de voitures, super safe, les plages sont magnifiques.

Y a des petites randonnées à faire, des sorties snorkeling, et bien sur farniente.

J’avais pris un tour snorkeling. J’en garde un excellent souvenir. De chouettes rencontres.

J’y suis restée 3 ou 4 nuits. Je suis repartie le dernier matin à 10h direction Paraty en bateau dans un 1er temps puis en bus.

Petite anecdote : le bus a été stoppé par la police (du tourisme je crois) et le chauffeur n’arrivait pas à prouver qu’il transportait des touristes. En effet, pour monter dans le bus, nous devions donner notre coupon de voyage à une dame et je pense qu’elle ne les a pas donnés au chauffeur. Par chance, j’avais une version dématérialisée de mon coupon sur mon téléphone, je l’ai montré au chauffeur qui l’a montré au policier qui n’a laissé repartir. Le reste du voyage s’est déroulé sans encombre.

PARATY

Paraty est une très jolie ville de type colonial, très colorée. En une journée, vous avez largement fait le tour de la ville.

J’avais fait une journée snorkeling en bateau. Mais honnêtement je me suis un peu ennuyée toute la journée. Je ne le recommanderais pas.

Ensuite direction les chutes d’Iguazu en bus. Long long le trajet en bus. Si mes souvenirs sont bons, j’avais pris un premier bus jusqu’à Sao Paulo puis un autre bus pour Foz Do Iguacu (nuit dans le bus avec arrivée au petit matin).

LES CHUTES D’IGUAZU

Une fois arrivée à la gare routière de Foz do Iguacu, j’ai pris 2 bus pour aller jusqu’aux chutes. J’y allais pas très motivée car j’avais lu que les chutes étaient plus impressionnantes du côté argentin, ma destination du lendemain.

En arrivant à ma destination, je me suis débarrassée de mon sac pour la journée dans un casier prévu à cet effet. J’ai pris mes billets et me vouloir à bord d’un bus nous emmenant au niveau d’un belvédère d’où on avait une chouette vue.

Pour rejoindre les chutes, il fallait suivre un petit chemin. De nombreux animaux dont je ne me souviens plus le nom 😉 Je corrigerai mon article si je m’en rappelle.

Bref, j’arrive enfin au point d’orgue du sentier et là ce fut pour moi un réel émerveillement. La lumière était magnifique, les chutes étaient entourées d’arcs en ciel.

Je suis remontée tranquillement et repris le bus pour sortir du parc.

Comme il me restait un peu de temps, je suis allée en face du parc visiter le parc aux oiseaux. Je ne suis pas fan des oiseaux mais il y en avait de très beaux.

Une fois mes visites finies, il me fallait rejoindre Puerto Iguazu en argentine. J’ai donc rejoint en bus la gare routière de Foz do Iguacu puis j’ai pris un autre bus pas très loin de la gare routière, direction l’Argentine. A ma grande surprise, nous ne nous sommes pas arrêtés à la frontière pour le classique tamponnage de passeport. Et vous verrez un peu plus tard que ce n’est pas normal du tout !!!!

Je passe donc la nuit en Argentine, et j’avoue que ça m’a fait du bien de comprendre quand on me parlait. Parfois le brésilien je comprends mais souvent je n’y comprends rien. Le lendemain matin, me voilà partie encore une fois en bus pour les chutes d’Iguazu. Je me demandais comment ça pouvait être encore plus beau que le côté brésilien.

Ici pas de bus, tout se fait à pied. De petites randonnées très faciles à faire pour visiter le parc. Pour aller au point le plus « intéressant » du parc, on peut prendre un petit train. J’ai pris cette option. Pour rejoindre la cascade, il faut emprunter un petit sentier. Et au bout de ce sentier on est au niveau du haut de la cascade et on se prend toute sa puissance en pleine face. J’ai trouvé ça impressionnant mais pas spécialement beau.

Une fois que je fut entièrement trempée par la cascade, je suis revenue à la petite gare pour continuer la visite du parc mais il y avait beaucoup trop de monde donc je suis rentrée à pied.

J’ai fait quasiment toutes les balades du parc, une seule était fermée. Il y a de chouettes points de vue mais pas aussi beau que de l’autre côté.

Vous l’aurez compris, j’ai très nettement préféré le côté brésilien.

Je suis rentrée à mon auberge et là je me suis prise d’un énorme doute. Demain je fais quoi ?

AU départ j’avais prévu d’aller au Pantanal mais ça me paraissait trop compliqué d’y aller. Après quelques recherches j’ai décidé d’aller à Ilha Do Mel.

LE TRAJET PUERTO IGUAZU – ILHA DO MEL :

Ce trajet vaut bien un article tellement ce fut chaotique.

Dans ma vie rêvée, je rejoignais Foz Do Iguaçu, je prenais un bla-bla-car que j’avais réservé jusqu’à Curitiba. J’y dormais une nuit puis je rejoins Paranagua en bus puis je prends le bateau jusqu’à Ilha do Mel.

Tout avait bien commencé, j’ai trouvé rapidement un bus pour Foz do iguaçu, ce n’était pas le plus dur. Le chauffeur me dépose à la douane et s’en va. Pas de panique, il va surement se garer un peu plus loin 😉 Je vais ensuite voir le petit monsieur de l’immigration à qui je donne mon passeport et là bien évidemment il me questionne sur la raison pour laquelle je n’ai pas de tampon de sortie du Brésil. Je lui explique que le bus ne s’est pas arrêté. Il m’a cru. Je pense que ça arrive souvent. Il m’a semblé blazé. Je sors pensant retrouver mon bus. Et non le bus m’avait juste déposé et il fallait que j’attende le suivant pendant une durée indéterminée. J’ai du attendre une bonne heure.

J’étais encore dans les temps. J’arrive à la gare routière de Foz do Iguacu, il fallait que j’aille rejoindre l’autre gare routière. J’y suis arrivée vers 11h30 et mon bla bla car était à midi mais je n’avais pas de nouvelles de mon chauffeur donc j’avoue que j’étais un peu sceptique. Mon intuition était la bonne, soit ma réservation n’a pas fonctionné soit le chauffeur n’est jamais venue, je n’ai pas pu partir en voiture.

Il me restait qu’une seule possibilité : le bus. Pas de chances le bus partait à midi, je l’ai donc loupé de peu. Le suivant était à 15h. J’ai donc attendu le bus. Il est parti en retard. Je devais arrivée à la base vers 23h mais nous sommes arrivées vers 3 ou 4 h du matin. Je ne saurais pas expliquer un tel retard. On s’est fait arrêter par la police, le temps qu’il fouille bus, qu’ils interrogent un jeune, qu’ils l’embarquent, qu’ils prennent ses affaires, et qu’ils reviennent, il s’en est passé du temps.

Donc me voilà à Caribita à la recherche de mon hébergement. J’y suis allée à pied, y avait 2 km à faire. C’était dans un quartier plutôt aisé. Mais malheureusement mon auberge était fermée, je suis repartie à pied jusqu’à la gare routière.

De là j’ai pu enfin suivre le programme prévu à savoir prendre le bus et le ferry.

Une fois arrivée sur place, je me suis rendue à mon hostel et j’ai attendu quelques heures, ça m’a paru interminable tellement j’étais fatiguée.

ILHA DO MEL

J’ai adoré mon séjour sur cette île. J’étais comme seule au monde. Je n’y ai pas fait grand-chose si ce n’est me balader au bord de l’eau ou en escaladant des chemins escarpés.

Au cours d’une de mes promenades, j’ai assisté à une scène qui au départ m’a paru plutôt étrange car je ne comprenais pas ce qu’il se passait. J’étais sur un promontoire au bord de l’eau et un homme arrive en courant et commence à « chercher » quelque chose dans l’eau. J’ai pensé à un plein de trucs : un homme à la mer, une baleine, un requin, un dauphin….Il faisait de grands gestes qui semblaient indiquer une direction. En fait il y avait un petit bateau dans l’eau qui se dirigeait en fonction de ce que l’homme lui disait. J’étais fasciné mais je ne comprenais toujours pas ce qu’ils faisaient.

Puis j’ai tourné ma tête vers la plage. Quand je suis arrivée quelques minutes plus tôt, elle était déserte et d’un coup il y avait facilement une vingtaine de personnes qui tiraient un énorme filet. J’assistais tout simplement à une pêche traditionnelle.

Ils étaient super bien organisés. En fait l’homme indiquait l’emplacement des bancs de poissons. Le bateau déposait l’énorme filet. Les personnes sur la plage (hommes, femmes, jeunes, vieux) étaient organisées en 2 groupes séparés par une trentaine de mètre et formaient chacun 2 colonnes.

Chacun des groupes tiraient le filet vers le rivage. Je regrette de n’avoir pas eu le courage de leur demander si je pouvais les aider.

Mon voyage touchait à sa fin, il fallait que j’organise mon retour à Rio de Janeiro et je n’en avais pas du tout envie.

Il me fallait une journée pour y aller, ils annonçaient du mauvais temps à Ilha Do Mel donc pas question de rester une journée de plus. Il fallait que je me rende à l’évidence, j’allais passer 2 jours enfermer dans mon hôtel à Rio par peur de sortir.

RIO DE JANEIRO

Après plus de 24h de trajet, me voici à Rio de Janeiro. Il est 9h du matin et j’appréhende mes 2 jours sur place.

Il faisait beau, j’ai décidé d’aller à Copacabana où j’y ai passé toute l’après-midi. J’ai fini ma journée avec un petit coucher de soleil.

J’ai finalement trouvé la ville plutôt safe. Le métro est ultra sécurisé, vraiment rassurant.

Le lendemain je me suis lancée dans une toute autre expédition : El Cristo !!!!!!

J’y suis allée en transport en commun. Il faut prendre un petit funiculaire pour monter tout là-haut (qui a dans la tête :  si tu vas à Rio, n’oublie pas de monter la haut !!!!). Y a vraiment beaucoup de touristes, c’est un peu oppressant. La vue sur la baie de Rio est néanmoins magnifique.

L’après-midi, je suis allée dans le centre-ville. Je n’ai pas trouvé ça très intéressant. Retournant en France le soir même, je suis retournée voir une dernière fois le coucher de soleil à Copacabana.