Venir en Ardèche : le plus pratique reste la voiture. Il faut savoir une chose sur le kilomètre ardéchois. Ce n’est pas le même que chez moi à Bordeaux. Il faut plus de temps pour faire les kilomètres. Même si les routes sont bonnes dans les vallées dès que vous montez en altitude, l’étroitesse des routes ne permet pas de grosses vitesses. L’Ardèche est aussi réputée chez les cyclistes. Vous risquez d’en croiser régulièrement au détour d’un virage (qui peut être très très serré) Soyez prudent. Et enfin le paysage est magnifique donc autant en profiter. Avec un peu de chances vous pourrez voir les Alpes au loin.
Il n’y a pas de gares ferroviaires pour le moment. Un projet de ligne sur le bord du Rhône est prévu. Les gares de Montelimar et de Valence sont les plus proches. Et pour vous rendre à votre destination finale, y a le bus. Quand j’étais plus jeune ça fonctionnait plutôt bien.
Faire ses courses : attention il n’y a pas des commerces dans tous les villages. Les commerces sont souvent fermés le lundi et entre 13h et 18h. Et si vous oubliez de prendre un sac à provisions, y a souvent des cartons à la sortie du magasin.
On mange quoi ?: des crèmes de marron bien sûr (interdiction d’en ramasser (des châtaignes) par arrêté municipal). Vous pouvez aussi vous laisser tenter par une crique, spécialité à base de pommes de terre râpées et d’œuf que vous pouvez parfumer à votre goût. Y a la caillette mais je n’ai jamais goûté. Vous trouverez aussi dans les supermarchés des quenelles (au brochet). J’adore ça. Et oui je sais ce n’est pas une spécialité ardéchoise mais Lyonnaise. Pour le dessert, une petite faisselle pourra raviver vos papilles. On en trouve très facilement. Et pour le fromage vous aurez l’embarras du choix. Mes parents font le plein de coucouron à chaque fois qu’ils y vont. Il y a aussi le picodon qui est une spécialité cévenole.